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Vitesse et Pr​é​cipitation

by Micro Label Do It Youssef !

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  • Record/Vinyl + Digital Album

    Ca y est ils sont la !
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    with insert with lyrics, avec un insert avec les paroles des chansons.

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1.
La vie de château dans le sablier, éparpillé, je bulle et attends l'éclate, Tout ce temps libre à grapiller les heures à roupiller à la hâte, Et quand le verre s'est embué, il a suffi d'un impact, Courir, s'enfiler des calendriers, pousser les jours et s'planter dans les dates, Pour jeter loin ton tablier, se mettre à sauter dans les flaques, Un tas de doutes à balayer, les idées mûres sur pied se gâtent, Le prochain virage à négocier, le goût du bitume, les lueurs d'asphalte, Pour remplir entre les pointillés, tu t'imagines une ligne droite La vie dans les plis tous éparpillés, se froisser sans cesse, ajuster les pactes, S'foutre complétement raide pour ne pas plier, se débrouiller pour être dans les vapes, Tellement de serrures encore verrouillées, faire sauter les gonds, crocheter l'espace, Quand les comètes ont scintillé souvent les plans se goupillent et se ratent, Au bruit des fissures, ne pas se fier, agrandir les brèches ça demande du tact, Monter-descendre sans palier, le cœur en escalier quatre à quatre, La vie de château dans le sablier, sans te biler, bulle et attends l'éclate.
2.
Tais-toi 02:55
Je m'aiguiserai sur quelques aspérités, Ce n’est pas grand-chose, deux trois trucs à poncer, Un jeu pour toi, une brèche précieuse à polir Si j'étais toi ; tais-toi Un avis sur tout, c'est bien quand on n’a pas les bras. Faut faire avec en tête quantité de petites voix Se targuant toutes d'être la mieux placée pour dire Si j'étais toi ; tais-toi J'irai voir ailleurs, sans m'écarteler Entre ces multiples facettes à conjuguer, D'un débordement impossible à contenir, Si j'étais toi ; tais-toi A moi la grande vie, à moi l'embarras du choix. À moi l'imprévu, à moi les petites voix Je ne peux plus me les coltiner, me les farcir les ( ????) Si j'étais toi ; tais-toi Je choisirai plutôt l'ubiquité, Entre ce qui est là et ce qui va arriver, Toujours un oracle ravi de prédire Si j'étais toi ; tais-toi Maintenant que le sens de la vie ne fait plus aucun doute Je reste là, surpris encore qu'il y ait débat Et qu'on ne s'entende pas toujours autant qu'on s'écoute Si j'étais toi ; tais-toi Les vrais visages
3.
C'est toujours presque, on frappe fort mais on ne touche pas Ça passe à deux doigts, on rate son coup, on cogne au-delà et évidement on se blesse. Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque la même vitesse contre laquelle on se débat Ça passe à deux doigts, ralentir le rythme, mesurer le pas de nos vices gargantuesques. Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque, on mise tout, on donne tout ce qu'on a Ça passe à deux doigts, c'est la vie, ça ne suffit pas à l’appétit gigantesque. Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque le même décor et on s’ennuie déjà Ça passe à deux doigts, de s'extraire de la matrice et son cinéma, vivre caché dans le contexte. Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque, on se dit « allez une dernière fois » Ça passe à deux doigts de l'être, mais on remet ça, ne serait-ce que pour le geste. Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque le même texte écrit à plusieurs voix Ça passe à deux doigts, capturer le vague qui gite ici-bas, perpétuel palimpseste ; Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque, vu qu'on s'y croit, on est si fière de soi Ça passe à deux doigts, ah le tableau ! la gueule de bois ! On ne peut plus se voir en fresque. Au secours est-ce que c'est toujours presque ? C'est toujours presque le même réflexe qu'on active malgré soi, Ça passe à deux doigts, sortir du métronome, déjouer le résultat d'un engrenage indigeste. Au secours est-ce que c'est toujours presque ?
4.
5.
Attends, y' a du mouvement. Deux poids deux mesures, deux mesures en suspens. Le champ est immense et ce qui est sûre te surprend encore heureux ! A chaque pas tu hésites, tu avances, mais ne sais pas, Les idées électrostatiques, y a que l’embarras du choix A chaque pas tu médites, mettre les pieds ici ou là Pas de répit, tu dois faire vite, tu avances mais ne sais pas T'en moques comme d'un principe, quand tu penses le monde merdoie Et lorsque tu te dépites tout est jour, vide, à claire voie Si tu ne vis pas, tu gravites, tu vis de bruit, de fatras Pas de répit tu dois faire vite, tu avances mais ne sais pas
6.
M'as-tu vu 03:13
M'as-tu-vu quand tu prends les devants M'as-tu-vu quand tu te fous dedans M'as-tu-vu tel que je me prends, Comment n'en pas être épris Comment n'en pas faire autant Attends pour qui tu t'es pris ? M'as-tu vu comme je m'étends Sur le fil je tremble aussi, Avec tous mes différents, Masques, faux-cils et confettis. M'as-tu-vu tu as beau dire Bravo, dans le fond tu boudes Si tu fais mine d'applaudir C'est pour mieux jouer des coudes M'as-tu vu comment s'ébranle Ton charisme à l'effigie, D'une image qui te semble Être ce qui te définit. M'as-tu-vu n'fais qu'à sa tête S'il se gourre, il reste sourd Au secours ! Ah la vedette On ne sait jamais qu'on lui chourre M'as-tu vu qu'est-ce qui te prend Cette pudeur semble t'éblouir, Comme si le fait de prendre les devants Avait fini de te séduire. M'as-tu-vu ces gamineries Me font dire « fait pas l 'aïeul » Viens pas chialer quand le petit orgueil te crache à la gueule Mas tu vu depuis longtemps Cherche l'ombre derrière les plis, Ces rideaux et paravents Cache mal Ses insomnies M'as-tu-vu moi l 'omniscient T’apprendre les bonnes manières J' l ' imagine pas complétement Vide de vanité ta mère
7.
Sur le champ 03:31
Tu vois comment ! Le présent ne te laisse plus le choix Pour une perte de temps que ne ferais-tu pas ? La trame se donne à voir comme un jeu surexposé, Mise en scène, défouloir, des abysses bien ordonnés. Vouloir se passionner mais n'en avoir plus le droit, Sitôt taper du pied et déjà claquer les doigts. Confondre l'intensité avec l'urgence des fois, Sentir se dérober le sol sous tes pas. Ça me cuit dans le bec, ça me sape le goût Comme envier une bière et se sentir soudain saoul J'imagine pétrifié un monde sans divagation, Où la place de l'effet défraye celle du papillon. Il n'y a plus d’échéance, les délais n'ont plus court Si je prends de l'avance j 'ai mon compte à rebours Trouver le temps parmi le flot d'entretenir le superflu, Qui fait souvent défaut à nos querelles d'absolu. Je ne fais ni une ni deux, marque de plein fouet Un bon point lumineux me revient « vite fait bien fait ». L'étoile filante déteste se faire épinglée sciemment, Ironie de la vitesse, des astres de l'instant.
8.
Ah tu ne peux rien y faire Tu n'y peux rien « C'est un sort défaut d'un destin » Une main à défaut d'un festin Un défunt pas d'quoi faire un dessin Tu n'y peux rien Frappes du poing, pique une colère Ronge ton frein, bois la poussière Le feu qui te gagne t 'exaspère Tu n'y peux rien Les larmes montent en eau de boudin J'ai pour haïr la vie, adoré le moment Dévoué à l'urgence, j'ai offert tout mon temps. Je glisse à travers la nuit et son miroitement Aux reflets qu'elle propose, c'est décidé, je m'y rends. Je me nourris de bruits et de l'éparpillement, D'une existence fortuite, accroché à l'instant. J'imagine l'équilibre de tout mouvement, D'une balance magnétique, sans le soutien de ses aimants, D'une balance subjective, sans le soutien de ses aimants, Et d'un hypothétique, sans le soutien de ses aimants.

credits

released March 20, 2022

Enregistré en octobre 2021 par Vitesse et Précipitation a Marseille.
Mixé en février 2022 par Richard Cuvillier a Lille.

Laura : violon alto et chant
Lucien : banjo et chant
Emil : bendir

K7/Tape:
Co-prod' : Epicericords, Tomaturj and Do It Youssef !
LP:
Co-prod: Les Clampins d'abord, Epicericords and Do It Youssef !

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Micro Label Do It Youssef ! Tamelalt, Morocco

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